Utilisateur:Phened/Brouillon/Wikipédia et femmes ivoiriennes

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Les femmes ivoiriennes se repartissent dans plusieurs domaines à savoir la politique, l'art, la musique, le cinéma et bien plus. Ces listes recensent par ordre les premières femmes ministres, les premières musiciennes(artistes chanteuses), journalistes et féministes de Côte d'ivoire de 1960 à 2024.

Femmes ministres (1960-2024)[modifier | modifier le code]

Le gouvernement ivoirien n'a connu que 40 femmes sur 39 gouvernements jusqu'au gouvernement de Amadou Gon Coulibaly. Juste un ajout minimal de 4 femmes avec des nombres inchangés de quotas dans le gouvernement à aujourd'hui 2024.

Femmes ministres (1960-1990)[modifier | modifier le code]

Quinze (15) ans après la formation du 1er gouvernement du Président Félix Houphouët Boigny en 1960, qu'il eu pour la première fois une femme ministre en Cote d'Ivoire. Ministre de la condition féminine de 1976 à 1983, Jeanne Gervais née Ahou Siefer N'dri est nommée à ce poste. A sa suite, est nommé deux (2) femmes de 1986 à 1990 dont Hortense Dadié aussi ministre de la condition féminine et Odette Kouamé N'Guessan, Ministre de l'enseignement primaire.

En 1990, le nombre de femme dans le gouvernement ne vit point d'ascensi0on après la création de poste de premier ministre dont l'occupant est Alassane Ouattara. Premier ministre dans le régime d'Houphouët, sa nomination n'a pas influencer le nombre de femme dans le gouvernement, 3 femmes nommées sur 23 ministres. Ces femmes sont Jacqueline Lohoues-Oble, Ministre de la justice et gardienne des Sceaux, Grah Claire Elisabeth, Ministre de la promotion de la femme et Henriette Rose Dagri-Dabiaté, Ministre de la culture.

Tableau récapitulatif[modifier | modifier le code]
Image Fonction Nom Année
[[]] Ministre de la condition féminine (Côte d'Ivoire) Ahou Siefer N'dri 1976-1983
[[]] Ministre de la condition féminine Hortense Dadié 1986-1990
[[]] Ministre de l'enseignement primaire Odette Kouamé N'Guessan 1986-1990
[[]] Ministre de la justice et gardienne des Sceaux Jacqueline Lohoues-Oble 1990
[[]] Ministre de la promotion de la femme Grah Claire Elisabeth 1990
[[]] Ministre de la culture Henriette Rose Dagri-Dabiaté 1990

Femmes ministres (1993-1999)[modifier | modifier le code]

En 1993, à l'ère de Henri Konan Bédié, dans son 1er gouvernement et le 17e gouvernement de la première république ivoirienne, il n'y a que sur les 28 ministres nommés 2 femmes. Une baisse du nombre de celles-ci. Albertine Hépié Gnanazan et Danièle Boni-Claverie respectivement Ministre de la famille et de la promotion de la femme et Ministre de la Communication.

Le 2e gouvernement dont le premier ministre est Daniel Duncan, formé le 11 Aout 1999, 3 femmes sur 34 membres sont nommées. ce sont Danièle Boni-Claverie, Safiatou Ba-Ndaw et Leopoldine Tiezan Coffie.

Femmes ministres (2000-2022)[modifier | modifier le code]

lors du coup d'état de 1999, le gouvernement mis en place le 04 Janvier 2000 ne comptait que 02 femmes, une au ministère de la culture et l'autre au ministère de la solidarité et de la promotion de la femme. ce sont respectivement Henriette Rose Dagri Diabaté et Constance Yaï. en Aout 2000, après remaniement ministériel, est nommée au ministère des affaires sociales et de la solidarité nationale la 3e femme du Gouvernement Marthe Achi Brou.

Laurent Gbagbo prend le pouvoir, fait un nouveau gouvernemment avec 5 femmes sur le total. ces femmes nommées sont Henriette Lagou au ministère de la famille, de la femme et de l’enfant, Odette Sauyet, au tourisme et à l’artisanat, Clotilde Ohouochi à la solidarité nationale et à la sécurité sociale, Bro Grébé au ministere des sports et Angèle Boka à l’environnement et aux Eaux et forêts. Avant la rebellion de 2002, l'on enregistre l'arrivée de 4 nouvelles figures de femme dans le gouvernement, à savoir: Angèle Gnonsoa, Christine Adjobi, Anne Messou Malan et Victorine Wodié.

en 2005, le Premier mnistre Charles Konan Banny nomme 6 femmes dans son premier gouvernement, à l'occurence Martine Coffie Studer, ministre délégué auprès du premier ministre en charge de la communication, Christine Adjobi Nebout en charge de la Lutte contre le sida, Jeanne Peuhmond chargée de la Famille et des affaires sociales, Malan Messou à la Culture et la francophonie, Amah Marie Tehoua pour l'Industrie et la promotion du secteur privé et Victorine Wodié ministre des Droits de l’homme.

en Mars 210, dans le gouvernement de Soro Guillaume, on assiste à une baisse considerable du nombre de femme dans le gouvernement. 2 femmes sont nommées, Jeanne Peuhmond et Christine Adjobi.

en 2011, le gouvernement de Aké NGbo ne compte que 07 femmes. 04 d'entre elles etaient dans les gouvernements precedents (Jacqueline Lohoues-Oble, Angèle Gnonsoa, Danièle Boni-Claverie et Christine Adjobi) et les 3 autres nouvelles sont Kouamé Anne Gnahoré chargée de la Solidarité, la reconstruction et de la cohésion sociale, Lago Daléba Colette, Secrétaire d’état chargé de la vie scolaire et estudiantine et Elisabeth Badjo à la Fonction publique.

dans le 3e gouvernement de Soro Guillaume la meme année, l'on observe catastrophe! une seule femme est nommée sur les 13 membres du gouvernement. Kandia Kamissoko Camara, est nommée au poste de ministre de l'education nationale. dans son 4e gouvernement , 5 femmes sont nommées sur 36 personnes, un exploit remarquable. ces femmes sont Raymonde Goudou-Coffie Ministre de la Famille, de la femme et de l'enfant, Thérèse N’dri Yoman à la Santé et la lutte contre le sida, Kaba Nialé chargée de la promotion du logement, Kandia Kamissoko Camara à l'Education nationale et Anne Désirée Ouloto à la salubrité urbaine.

En 2012, Le 14e gouvernement dirigé par Me Jeannot Ahoussou Kouadio n'eut poin d'evolution en matiere de population feminine. Sur 40 ministres, six femmes sont nommées ministre; cinq d'entre elles sont des ministres du gouvernement Soro (Thérèse N’dri-Yoman, Kaba Nialé, Raymonde Goudou-Coffie, Kandia Kamissoko Camara et Anne Désirée Ouloto). La sixième est Loma Cissé Matto, ministre délégué auprès du premier ministre, garde des sceaux ministre de la justice.

de 2012 à 2017, Daniel Kablan Duncan enregistre le plus grand nombre de ministres femmes dans son gouvernement. 9 femmes sont appélées, , Raymonde Coffie-Goudou, Kandia Kamissoko Camara, Affoussiata Bamba-Lamine, Ly Ramata Bakayoko, Anne Désirée Ouloto, Mariatou Koné, Euphrasie Yao-Kouassi et Paulette Badjo Ezouehu. une joie qui fut de courte durée lorsque le premier ministre Amadou Gon Coulibaly inaugure la 3e republique en reduisant le nombre de femme. dans son gourvenement il ne nomme que 6 femmes qui sont Ly Ramata Bakayoko, Kaba Nialé, Anne Désirée Ouloto, Kandia Kamissoko Camara, Mariétou Koné et Raymonde Goudou. le remaniement ministeriel en 2020, une seule femme est ajoutée au nombre des precedentes. c'est Mys Belmonde Dogo, Secrétaire d'État auprès du Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, chargée de l’Autonomisation des Femmes.

En 2021, dans le gouvernement de Patrick Achi, Kandia Camara, Kaba Nialé, Anne Désirée Ouloto, Mariatou Koné et Myss Belmonde Dogo sont reconduites à de nouveaux postes et deux nouvelles y sont ajoutées. Nasseneba Touré Diane et Clarisse Kayo Mahi respectivement Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et Secrétaire d'État chargée de la Protection sociale.

dans le 2e gouvernement de Patrick Achi en 2022, une nouvelle est ajoutée à la liste des précédentes. il s'agit de Francoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie.

Femmes ministres (2023 à aujourd'hui)[modifier | modifier le code]

Sixieme gouvernement de la 3e republique, Robert Beugré Mambé est le nouveau premier ministre de la Cote d'Ivoire.

Six femmes sont nommées sur 33 ministres à savoir Anne Désirée Ouloto en charge de Ministre d'État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, Kaba Nialé en charge de l'Économie, du Plan et du Développement , Mariatou Koné en charge de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation, Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Nasseneba Touré Diane, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Francoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie.

Femmes journalistes[modifier | modifier le code]

Ancienne chef de cabinet des ministres de l'information, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, Marcelle Ouegnin fille de la grande famille Ouegnin fut la première femme journaliste de Côte d'Ivoire. Pionnière des femmes journalistes ivoiriennes, le genre féminin occupe aujourd'hui seulement 20% de la corporation dans le pays[1]. Comme elle, M'Mah Camara rejoint ce corps de métier en 2000 en tant que première femme Journaliste Reporter d'Image de Côte d'Ivoire.

Pour pallier cette présence minauritaire de femme dans le milieu de la presse notamment du journalisme, plusieurs organismes tels que le REFPCI sont créés[2]. Modèles de plusieurs journaliste de cette époque telles que Agnès Kraidy, Abiba Dembélé, Awa Ehoura, Denise Epoté, ces pionnières ont pu accorder un apport considérable à cette corporation de femmes ivoiriennes.

Femmes dans le cinéma[modifier | modifier le code]

Le cinéma ivoirien, contrairement à certains pays africains francophones, la production du cinéma ivoirien se voit longtelps piloté par les européens. L'histoire du cinéma ivoirien marque ses débuts autour des années 1960 avec la création de la Société ivoirienne de cinéma (SIC) en 1962. Cependant, d'autres pays africains, les réalités sont pareilles. Dans ces débuts, l'une de ses plaies phares étaient le manque de professionalisme.

Le 7e art de la Côte d’Ivoire parvient néanmoins à briller grâce au réalisateur Henri Duparc, promouvant le pays à plusieurs de ces films tels que (Abusuan, Bal Poussière, Rue Princesse) lors de certains festivals de l'époque comme le Festival international du film d'Abidjan[3]. mais aussi au cinéma d’animation, représenté surtout par le studio Afrikatoon et des œuvres comme Pokou, princesse ashanti ou Dia Houphouët. En 1963 nait la première télévision ivoirienne RTI ( Radiodiffusion ivoirienne) au sein de laquelle le gouvernement de Côte d'Ivoire décide d'incorporer la SIC. Il nait en 1964, 2 ans après la création de la RTI.

Longtemps dominée par les hommes, l'industrie cinématographique ivoirienne peut aujourd'hui

Notes et références[modifier | modifier le code]